CHELIDOINE MAJUS | |
TYPE DE PLANTE | Vivace |
EXPOSITION | Ensoleillée |
TERRAIN | Tous les terrains lui conviennent |
PLANTATION | Printemps si possible ou automne |
PARTIES UTILISEES | Parties aériennes fleuries et racines |
UTILISATIONS |
Phytothérapie et pharmaceutique |
Histoire, utilisation | |
Originaire d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Asie, cette plante vivace, herbacée possède des tiges poilues fines, sur lesquelles poussent des feuilles vert-clair découpées comme les feuilles de chêne. Ses fleurs sont jaunes, groupées en grappes et fleurissent durant tout l'été. La hauteur peut atteindre 60 à 80 cm. On la trouve fréquemment dans les vieux murs et les terrains incultes, sa faculté de se semer spontanément fait qu'elle croît facilement dans ses endroits.
De ses noms hérités de la tradition comme "herbe aux verrues", "herbe d'hirondelle", "grande éclaire" ou "herbe à bouc", la chélidoine a gardé sa réputation de plante guérisseuse. En effet cette plante contient un latex jaune-orangé, d'odeur fort désagréable, irritant pour la peau et les muqueuses. Mais c'est ce fameux suc qui a fait sa notoriété en médecine populaire. Casser la tige, appliquer le latex frais sur les verrues, les cors, les durillons et les dartres ; répéter l'opération quotidiennement jusqu'à disparition. Les parties aériennes fleuries de la plante sont utilisées en phytothérapie et les parties souterraines (racines et rhizomes) le sont dans l'industrie pharmaceutique pour la production d'extraits. Elle a également de grandes propriétés, en usage interne. Elle est antispasmodique (fait baisser la tension et soulage les spasmes musculaires), vermifuge, calmante, dépurative et représente un stimulant hépatique. Elle possède également quelques propriétés narcotiques.
Application pour un usage traditionnel :
infusion : 15 grammes de feuilles séchées pour 1 litre d'eau, infuser 10 minutes, boire 2 tasses par jour.
décoction : 10 grammes de racines séchées pour 1 litre d'eau et utiliser pour une application occulaire.
ATTENTION : à forte dose la chélidoine est très toxique !
C'est la raison pour laquelle il est préférable, en usage interne, d'utiliser des préparations standardisées dont tous les composants on été contrôlés. L'infusion (feuilles séchées) est peu utilisée. Eviter une ingestion de feuilles fraîches et de latex pour écarter tous risques de graves troubles digestifs. |
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RECOLTE ET CONSERVATION |
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Pour une utilisation de son suc, couper les tiges avant la floraison et utiliser de suite le latex jaune-orange. Comme l'emploi des feuilles séchées est à préférer à celui des feuilles fraîches, les faire sécher dans un endroit sec, aéré et à l'ombre. Les stocker dans un bocal hermétique et opaque. |
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Nom latin
CHELIDONIUM MAJUS
Famille
PAPAVERACEES
MULTIPLICATION ET PRODUCTION |
Elle ne se sème que rarement de volonté car ses semis spontanés se répandent facilement dans un jardin. Ils peuvent être même envahissants. Les plantules sont prélevées, repiquées et le surplus de petits plants germés seront arrachés et détruits. Une autre possibilité est la division de touffes en automne. Pour éviter le côté conquérant de la graine de chélidoine, tailler la plante de suite après la floraison lorsque les semences ne sont encore pas mûres. Le choix du terrain n'a que très peu d'importance pour elle, bien qu'elle préfère les sols calcaires. Comme elle pousse spontanément dans des endroits où le volume de terre fait souvent défaut, elle s'accommode d'autant plus de toute sorte de terrain, même très pauvre en éléments nutritifs. Un arrosage à la plantation devrait lui suffire. |
MALADIES ET INSECTES |
Aucune maladie et aucun insecte spécifique ne sont connus pour la chélidoine. |
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