Romarin


ROMARIN  Rosmarinus officinalis
 TYPE DE PLANTE  Arbrisseau vivace, sensible aux grands froids
 EXPOSITION   Ensoleillée
 TERRAIN  Sol calcaire mais drainant
 PLANTATION  Printemps 
 PARTIES UTILISEES  Feuilles  
 UTILISATIONS  Cuisine, phytothérapie et plante mellifère

 

  PRESENTATION
 

Arbrisseau d'origine méditerranéenne au feuillage persistant, d'une hauteur pouvant dépasser les 180 à 200 cm pour les variétés en fuseau ou 30 à 40 cm pour les variétés tapissantes, rampantes ou retombantes, le romarin est une plante aromatique qui se doit d'être présente dans chaque jardin potager.

Planté en solitaire comme arbuste ornemental il est du plus bel effet. En bordure de potager ou en ligne, il convient parfaitement à la séparation de certains carreaux de légumes d'autant plus que ses fleurs mellifères attirent les pollinisateurs, si importants pour améliorer la fécondation des fleurs de certains légumes et sa réputation de plante compagne connue pour éloigner des parasites comme la mouche de la carotte et la piéride du chou.

Sa floraison s'épanouit du début de l'année jusqu'à la fin avec des couleurs bleues, roses ou blanches. Ses vertus médicinales sont reconnues depuis longtemps. Elle possède des propriétés digestives avec l'expulsion des gaz, stimulantes en cas de perte de mémoire, fatigue, surmenage, anxiété et anémie, toniques pour le foie, le cœur et le système nerveux, et fortifiantes en accélérant la convalescence. Un bain de romarin a un effet bénéfique (propriété veinotonique) sur l'organisme. Laisser infuser durant 30 à 40  minutes 60 grammes de matière sèche dans 2 litres d'eau bouillante, filtrer et rajouter à la quantité d'eau du bain, chaude.

L'infusion des sommités fleuries, consommées 2 à 3 fois par jour, est digestive, dépurative et tonique, mais, pour la réaliser, n'utiliser que les jeunes rameaux fleuris de l'année.

Une infusion de feuilles, le soir avant le coucher et durant une semaine, prévient les infections des voies respiratoires.

Ses feuilles fraîches ou séchées aromatisent les viandes rôties, les viandes grillées, l'agneau, le poulet, le porc, les ragoûts, les poissons, les pommes de terre, les tomates, les aubergines, le pain (focaccia) et les pizzas.

Associé à quelques herbes de Provence ou seul, il aromatise l'huile d'olive. Comme c'est une plante dont les fleurs sont très mellifères, les abeilles en sont friandes et le miel  ainsi produit conserve en moins concentré, les propriétés de la plante. La consommation de romarin à forte dose est contre-indiquée pour une femme enceinte.

   
 

MULTIPLICATION ET PRODUCTION

 

Bien qu'on puisse le reproduire par semis (germination très longue), le romarin est multiplié par bouturage le printemps ou l'été en prélevant des pousses terminales herbacées. Les planter en plaque de multiplication et les placer sous un voile léger à l'abri des rayons du soleil. La plantation interviendra l'automne, en climat très doux ou au printemps, en climat dur. Les espacer, suivant la variété, de 50 à 90 cm de tous côtés.

Il réclame un sol filtrant, calcaire et tolère même une certaine acidité, mais surtout éviter un terrain lourd et humide. Bien que vivace et supportant un hiver doux, un hiver rigoureux ne lui convient pas vraiment. Peu gourmand, c'est une plante de garrigue, lui apporter avant la plantation un engrais de base complet à dose moyenne. En cours de culture, si la plante présente des pousses maigres, étiolées, un feuillage jaunissant, lui apporter un peu d'engrais liquides, complets, une ou deux fois seulement ; ces carences disparaîtront rapidement. Si la culture est pérenne, apporter en avril-mai un engrais de base complet, modérément, au pied des plantes et bien griffer pour l'enfouir. Ne pas oublier que le romarin est une plante classée sobre. Il apprécie les apports de phosphore et de potassium, mais un excès d'azote le fait pourrir. Pour une croissance sans problème, le planter à  bonne exposition, en plein soleil. Pour une culture en fenêtre, le placer dans un pot plus grand, dans un terreau bien drainé et pas trop riche, à bon ensoleillement. Il ne pose pas de problème particulier. Un flétrissement et un brunissement des feuilles sont des signes manifestes d'un manque d'eau. Après le romarin, cultiver des légumineuses qui reconstituent le sol.

   
NOM LATIN 
ROSMARINUS OFFICINALIS
FAMILLE
LAMIACEES  (LABIEES)

 

RECOLTE ET CONSERVATION

La récolte s'effectue tout au long de l'année avec un sécateur, en prenant soin de ne pas déformer la plante par une coupe trop sévère. Une tige de romarin se conserve une semaine au frigidaire, emballée dans un essuie-tout humide, et deux semaines, les tiges plongées dans un verre d'eau à la cuisine. Pour le séchage, récolter les tiges, les laisser sécher la tête en bas dans un local sec, aéré et à l'ombre, par température chaude. Ensuite, débarrasser les feuilles des tiges et stocker dans une boîte en fer ou dans des sacs en papier. Autre façon de procéder, les laisser suspendues et les emballer dans un papier, toujours dans les mêmes conditions. Il peut aussi se congeler en ciselant les feuilles dans des bacs à glaçons remplis d'eau. Son arôme restera autant parfumé et typé.
 

MALADIES ET INSECTES

Pas de sensibilité au maladies courantes, sinon l'oïdium en milieu humide et mal ventilé.

La cicadelle pique les feuilles qui deviennent comme piquées.

La chrysomèle américaine s'attaque aux tiges et aux feuilles. Superbement colorée et généralement d'apparence peu active sur les tiges, ses larves sont par contre très remuantes et débordent d'énergie. Ce sont elles qui rongent les parties de la plante.

 

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